La Musique, chemin de Sainteté !

Nul ne sait si saint Augustin avait une oreille musicale, mais c’est bien à lui qu’on attribue cette célèbre phrase : « Chanter, c’est prier deux fois ».
Elle nous rappelle à quel point la musique peut porter l’âme vers la sainteté. Selon lui, la musique devait toujours être au cœur de la louange chrétienne. L’histoire de plusieurs saints le confirme : pour eux, toute âme est sensible à la beauté de la musique sacrée. Les exemples ne manquent pas de ceux qui ont considéré la musique comme un véritable chemin vers la sainteté.
Nous vous proposons de découvrir deux figures emblématiques dont la passion pour la musique a véritablement marqué leur vie chrétienne voire l’Eglise catholique tout entière.

Saint Cécile, martyre, patronne des musiciens

Jeune martyre romaine, Saint Cécile est surtout connue comme pour être la patronne des musiciens. Vivant en Sicile sous l’empereur Marc Aurel, entre 176 et 180 ; elle condamnée après avoir converti de nombreuses personnes dont son mari. Un passage de sa légende affirme qu’allant au martyre, elle entendit une musique céleste. Cette anecdote en fera la patronne des musiciens, des luthiers et des autres fabricants » instrument de musique.
Rien d’étonnant que sous l’autel de l’Eglise Saint Sainte Cécile de Fastevere (Rome), une délicate sculpture de la jeune martyre Cécile – reproduction fidèle de son corps retrouvé intact- constitue le chef d’œuvre de Stefano Maderno.
Orgue portatif, harpe, luth, violon... Sainte Cécile est représentée dans l’art avec différents instruments de musique. En effet, elle inspire encore aujourd’hui.
Par ailleurs l’Eglise fait mémoire de Sainte Cécile le 22 novembre.

Saint Grégoire le Grand, le Père du Chant grégorien

Soixante quatrièmes papes de l’histoire de l’Eglise, théologien exceptionnel, Saint Grégoire (540-604) est l’un des quatre rands Pères de l’Eglise latine avec Saint Amboise, Saint Augustin et Saint Jérôme.
Parmi les nombreuses réformes et réalisations, il est le Père du chant liturgique. Auteur d’œuvres patristiques majeurs qui ont marqués et marquent toujours l’histoire du Christianisme ; c’est en son honneur que deux siècles après sa mort, le chant élaboré dans les abbayes du diocèse de Metz est appelé « chant grégorien ». En effet c’est grâce à lui que nous avons le chant grégorien. 

Source Aleteia